EVENEMENT – PS Vita : Holiday Session [GameStop]

En guise de prélude d’été, Playstation France avait convié la communauté bloggeurs à découvrir les deux prochaines grosses productions phares de la toute jeune Playstation Vita. Il était grand temps en effet car après avoir retourné les Uncharted : Golden Abyss et autre Wipeout dans tous les sens, les acquéreurs de la première heure de la console commençaient à montrer sérieusement les crocs…

C’est dans le cadre verdoyant du studio Cyclone, dans le sud de Paris, qu’il était ainsi possible de découvrir les jeux Resistance : Burning Skies ainsi que le très attendu Gravity Rush. Entre quelques verres de mojito et buffets aux influences cosmopolites (hamburgers, sushis et tutti quanti), une trentaine de consoles Playstation Vita étaient disposées ici et là, en libre accès, n’attendant que les mains des joueurs pour se poser sur elles.

Allumez le feu !

A commencer par Resistance : Burning Skies. C’est en effet la seconde fois que saga d’Insomniac Games joue les nomades, avec un scénario totalement inédit. Pour le coup, le développement change de main et c’est curieusement Nihilistic Software qui s’y colle, un studio qui n’a pas énormément brillé par ses précédentes productions telles que Conan ou le moyen Playstation Move Heroes. Et si on retrouve malgré tout l’univers cher à la série avec son lot de chimères en période d’après-guerre, ce volet n’a pas de véritable lien direct avec les épisodes consoles de salon, si ce n’est qu’il se situe chronologiquement entre le premier et le second opus.

Exit donc Nathan et Joseph: c’est le pompier Riley que l’on incarnera ici pour débarrasser New York de la vermine chimère et tenter de retrouver ses proches. Le scénario est signé William Dietz, déjà bien connu dans le milieu gamer pour avoir écrit sur des « petits » titres comme des romans Star Wars, Mass Effect ou Hitman.

Rare sont les FPS qui sont parvenus à captiver sur console nomade, à cause d’un souci d’ergonomie évident : l’absence d’un second stick ! Nintendo s’y était cassé les dents avec son Metroid portable qui remplaçait le stick par un stylet: la gymnastique obligeant à tenir la console d’une main et le stylet de l’autre se transformait aussitôt en supplice au bout d’une dizaine de minutes. Même souci pour le récent Kid Icarus: Uprising qui dû recourir à la dernière minute au subterfuge d’un socle en extra, histoire de soulager nos pauvres poignets. La Playstation Vita se pose ainsi comme la première console portable parvenant enfin à retranscrire la jouabilité d’un FPS sur console de salon grâce à ses deux joysticks. Et il faut le reconnaître, la jouabilité s’en trouve totalement transformée, rendant le genre enfin appréciable sur ce type de support.

Deux sticks sinon rien

Rassurez-vous: je vous garde la surprise du scénario pour ne vous parler que de la jouabilité et des quelques fonctions réjouissantes qui vous attendent. Les commandes de cette version se montrent ainsi assez proche des épisodes de salon: croix pour le saut, carré pour recharger, rond pour s’accroupir, triangle pour accéder au choix des armes et objets, R pour le tir et L pour la visée rapprochée. De façon naturelle, le stick gauche est destinée aux déplacements et le droit à contrôler la caméra. Mais cela ne s’arrête pas là puisque, PS Vita oblige, les deux écrans tactiles sont mises ici à contribution. Ainsi, l’écran en façade dispose de raccourcis pour utiliser directement votre hache de pompier ou lancer des grenades. Deux petites tapes à l’arrière de la console et vous passerez en mode course: astucieux mais pas vraiment ergonomique à l’usage, vos doigts servant déjà à tenir la console.

Côté mode de jeu, tout juste apprendrons-nous que le mode en ligne offre la possibilité de jouer jusqu’à huit simultanément (exit donc les partis à 64 joueurs de l’épisode 2) et que le jeu sera compatible NEAR pour obtenir des objets supplémentaires suivant un principe d’invasion de virus sur une carte du monde. Rappelons pour terminer que le jeu est prévu pour sortir ce vendredi le 1er juin: plus que quelques jours à patienter donc pour les fans !

Grave E.T.

Abordons à présent le cas Gravity Rush. Attendu par bon nombre de joueurs occidentaux (le jeu est en effet disponible depuis plusieurs mois maintenant uniquement en version japonaise puisque sortie à la mi-février), le titre jouit d’ores et déjà d’une excellente réputation hors des frontières nippones, au regard des premiers tests de la presse spécialisée. Gravity Rush a bénéficié de plus de quatre années de développement et a même failli terminer son cycle de vie sur Playstation 3 avant que ne soit décidé finalement son portage sur PS Vita. Un choix qui s’est avéré judicieux à en juger les premières minutes passées en compagnie du jeu sur ce support.

La pAUse Kit Kat

 J’ai ainsi apprécié l’introduction narrative sous forme de BD qui en dit long sur l’ambiance mystique qui se dégage du titre. L’aspect assez épuré des graphismes 3D en cell-shading tire son influence manifeste des animés japonais et est mis en valeur par une animation époustouflantes digne d’un dessin animé. Avec ses faux airs de Sakura de Naruto, la jeune Kat que vous dirigez est accompagnée d’un mystérieux chat noir. Alors qu’un cataclysme éclate soudainement, l’animal confère à la jeune fille l’étrange pouvoir que celui de modifier son apesanteur. Le joueur se voit alors octroyé la faculté de pouvoir changer la gravité en fonction de l’endroit visé.

Votre objectif sera donc de guider habilement Kat vers l’endroit souhaité, en tentant de créer votre parcours à l’aide des éléments qui composent votre environnement. Un concept aérien particulièrement original, desservi par une réalisation exemplaire. Outre des périodes d’exploration au sol, l’héroïne devra durant certaines phases combattre à mains nus des armées d’ennemis, l’occasion d’exécuter des séquences de combos tout droit sorti d’un épisode du ninja de Konoa. A noter que la traduction française s’avère plutôt correcte, même si l’adaptation nous fait perdre inévitablement la subtilité exotique de certains mots français existants dans la version japonaise.

Magnifique, dynamique et original: voilà qui confirme la solide réputation précédent Gravity Rush par ceux l’ayant déjà essayer. J’attends donc avec impatience cette petite perle « made in SCE Japan » qui débarquera donc en version physique et dématérialisée (et non uniquement en dématérialisé comme prévu initialement) le 13 juin prochain. Vivement !

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