TEST – The Sly Trilogy PSVita

The SLY TRILOGY – Apparu pour la première fois sur Playstation 2, la bande du raton laveur chapardeur Sly Cooper a depuis fait son trou sur les consoles de Sony. Il était donc normal de lui rendre hommage au travers de cette compilation rassemblant les trois premiers volets de ses aventures.

the sly trilogy

Si Arsène lupin avait été un animal, sans doute aurait-il été un raton laveur. Sly Cooper en a en tout cas tout l’étoffe : chapardeur et malin, il sait jouer de son charme lorsqu’il le faut. Il n’hésite pas d’ailleurs à en user et abuser durant son sport favori : être poursuivi par l’inspectrice et plantureuse Carmelita Montoya Fox. Tout au long de ses pérégrinations de haut vol, Sly pourra compter sur ses deux fidèles compagnons : Bentley la tortue géniale en chaise roulante, pour qui aucun coffre ne peut résister; et Murray, l’hippo glouton à la force herculéenne mais pour qui le mot « subtilité » est totalement étranger. Tous les trois forment un trio de choc, prêts à mettre fin aux dessins d’innombrables ennemis au quatre coins du monde. Dernier descendant d’une longue lignée de voleurs, le plus frenchy des ratons laveurs bénéficie de toute l’expérience de ses illustres ancêtres de la cambriole.

the sly trilogy

The Sly Trilogy invite le joueur à revivre les trois premiers épisodes qui ont forgé la légende de Sly Racoon. Dès les premiers pas dans l’aventure, on est happé par l’ambiance cartoon de l’univers et par la variété de son gameplay. On reconnaît sans mal la patte du studio Sucker Punch. Ayant découvert la série après celle d’Infamous du même studio, j’ai d’ailleurs été surpris par les nombreuses similitudes en terme de gameplay entre les deux séries. On peut en effet dire que Sly Racoon est l’anti-chambre d’Infamous, une version plus orienté « kid » en apparence mais où l’on retrouve tous les éléments présent dans le jeu de super-héros du studio, hormis l’aspect dual du personnage. La façon de contrôler Sly n’est ainsi pas sans rappeler Cole ou Delsin : attaque au corps à corps, déplacement sur des filins, stabilisation sur des corniches, humour de tous les instant par des petites remarques lâchées…

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On adore…

Si le premier volet se montre plutôt vieillissant côté graphisme et linéaire (il vous faut rassembler un certain nombre de clés en terminant des niveaux ou des min-jeux, avant d’atteindre un boss), on apprécie d’emblée la variété des mini-jeux proposés, allant de la plateforme, à la course en bus, rail-shooting, shoot à la 1ère personne ou en même shoot-them-up. Les boss sont également un modèle d’originalité et malgré ses cinq chapitres seulement, il vous faudra du temps pour dénicher tous les parchemins vous permettant d’obtenir les aptitudes spéciales des ancêtres de Sly.

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Plus beau et avec un environnement davantage ouvert, Sly Racoon 2 nous invite à se balader sur les toits du Grand Paris, aperçu des futures ballades de Cole dans Seattle. Reprenant le même principe des mini-jeux, cet épisode jouera davantage la carte de la complémentarité entre les acolytes de Sly désormais jouables. C’est l’introduction également de l’utilisation de l’argent amassé pour l’achat de coups spéciaux permettant d’améliorer les compétences de chaque personnage. Plus abouti techniquement que le premier épisode, Sly Racooon 2 m’a pourtant semblé moins inspiré et davantage répétitif que son aîné.

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Sorti également sur PS2, Sly Racoon 3 reprend le même moteur que le second épisode, sans apporter d’améliorations graphiques notables cette fois-ci. On ressent néanmoins plus de gourmandise dans ce volet avec un retour vers plus de variétés dans le gameplay et les environnements. La bande de Sly va en effet explorer aussi bien les airs que les mers, enchaînant des séquences en avion et sous-marins.

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La séquence de batailles navales n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle d’Assassin’s Creed III & IV Black Flag : en visionnant cette séquence, on se dit qu’Ubisoft n’a finalement rien inventé et que Sucker Punch faisait déjà figure de précurseur en la matière! A noter parmi les bons points de ce portage PSVita, c’est la prise en compte des fonctionnalités tactiles de la console et l’ajout des trophées. Et pour ceux qui ont déjà pu déjà découvrir la version PS3 sortie il y a quelques mois déjà, ils pourront bénéficier de cette version PSVita en téléchargement gratuit.

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On déteste…

En dépit de la relative répétitivité de séquences de jeu que l’on retrouve dans chaque épisode, le niveau de difficulté des mini-jeux n’est pas toujours très bien calibré, notamment dans le premier épisode. Bien qu’assez maniable dans l’ensemble, on ne pourra pas s’empêcher de pester sur des problèmes de collisions ou de sauts trop approximatifs qui vous demanderont parfois de recommencer le niveau pratiquement en entier : pour le coup, le faible nombre de checkpoints et de vie donne au premier volet un côté davantage old-school en comparaison à ses successeurs. Enfin, le dernier point qui fâche, c’est la piètre qualité des cinématiques animées qui n’ont pas bénéficié d’un traitement pour supporter la haute définition de l’écran de la portable: on se retrouve bien souvent avec des séquences très pixelisées, ce qui est vraiment dommage.

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The Sly Trilogy est une excellente opportunité pour ceux qui souhaiteraient (re)découvrir la série à moindre frais. En vérité, cette compilation se montre plus intéressante que le dernier volet en date sorti A Thieve in Time. De part leur durée de vie respective (car les trois volets vous occuperont longuement), son humour et la variété des missions proposés, les plus jeunes se passionneront pour les aventures de Sly. Quant aux plus grands, ils seront épatés par les qualités des trois titres et la diversité de leur gameplay qui n’a pas à rougir face à celui d’un Infamous. A découvrir !

Note :

The Sly Trilogy est actuellement disponible sur consoles PS3 et PSVita.

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