TEST – The Amazing Spiderman Xbox 360

L’araignée… l’araignée… Prends garde, car l’araignée est là ! Plus que jamais même puisque le plus célèbre des hommes-araignées revient sur nos grands écrans. Le tout dernier film intitulé The Amazing Spiderman signe un reboot de la licence, mettant un terme à la trilogie de Sam Raimi. L’occasion pour le studio Beenox de nous resservir une énième adaptation des aventures du tisseur de toile. Une de trop ?

De grands pouvoirs pour de grandes responsabilités

Déjà à l’œuvre sur les dernières aventures de Spiderman sur console (Dimensions et Aux frontières du temps), le studio Beenox ont cette fois-ci travaillé sur la base du film actuellement en salle. Le scénario ne reprend toutefois pas sa trame principale mais sa suite directe.Dès lors, ceux qui auraient peur de se spoiler totalement le film seront rassurés. On y retrouvera donc quelques protagonistes du film (Peter Parker, sa petite amie Gwen, le scientifique Curt Connors) mais aussi de nouveaux alliés et ennemis. Parmi les super vilains présents que croisera Spiderman aura affaire au Rhino, à la Vermine, au robot géant S-Bot, l’Iguane, Scorpion et à la mystérieuse Felicia Hardy. Peter Parker sera néanmoins épaulé de Gwen et de la journaliste Whitney Chang qui lui demandera d’aller prendre des photos sur les lieux des méfaits.

Le titre vous propose d’incarner Spiderman alors qu’une infection du virus développé par OSCORP tend à se propager et menace la vie de Gwen. Votre objectif sera de tout faire pour trouver l’antidote pour sauver botre bien-aimé et protéger la ville des mutants qui auront profité du trouble public pour semer la terreur. Le jeu se décompose en trois phases distinctes: exploration, infiltration et combat de boss.

Coup de foudre à Manhattan

En phase d’exploration, vous déambulerez tel un tarzan dans un Manhattan entièrement reconstitué. Les rues sont animées puisqu’on y croise les badauds, flirte avec la circulation incessante des voitures: une ambiance plutôt bien reproduite même si l’interactivité se résume à des bousculades de passants interloqués ou à arrêter un véhicule sans qu’il ne soit possible de rentrer dans une voiture ou s’attaquer aux passants comme dans un GTA (Oui, Spiderman est un gentil, il ne fait pas ça !). Durant cette phase, diverses missions annexes vous seront proposées, toutes facultatives mais vous permettant de gagner des points pour améliorer vos compétences. Bracages, poursuite de cambrioleurs, défi acrobatiques, sauvetages de gens contaminés, affrontements de robots d’Oscorp: vous aurez de quoi faire même si cela devient assez rapidement répétitif. Vous pourrez aussi vous amuser à ramasser les albums comics disséminés dans toute la ville pour ensuite les visionner dans votre galerie: l’occasion de découvrir les premières planches comics de Spiderman qui valent le coup d’oeil. J’ai enfin été pris par les envolées de Spiderman entre les buildings de Manhattan où on a vraiment l’impression d’être transporté dans l’air, poussé par l’impression de vitesse. Grisant !

Solid Spider

Côté infiltration, elles mettront surtout en avant vos capacités à grimper sur les murs et plafonds ainsi qu’à vous tapir dans l’ombre pour surprend vos adversaires d’un coup de filet de toiles d’araignée. Soyons honnête: le principe reprend celui du jeu Batman Arkham Asylum avec moins de variétés. Et comme dans Batman, vos affrontements en mêlé seront facilités par votre spider-sens pour vous avertir d’une menace ou votre capacité à vous mettre à l’abri d’une simple pression de bouton. Chose plutôt aisée vu que les gardes sont en générale loin d’être des foudres de guerre en matière d’intelligence et feront comme si de rien n’était dès que vous aurez disparu de sa vue. Là encore, même si les séquences varient un peu, elles s’avèrent assez longues et trop redondantes, d’autant que les décors tombent dans le très laid comme dans les égouts. Les combats contre les boss manquent de véritable challenge, la stratégie de combat restant quasi toujours la même: se mettre hors de portée de l’adversaire, utiliser votre capacité Web Rush puis rouer de coups après avoir embaumé votre adversaire pour l’immobiliser. Tout ça finit par une jolie séquence en QTE « à la God of War ».

une réalisation en demi-teinte

 Terminons par la réalisation du jeu. Si Manhattan vaut le coup d’oeil avec ses variantes jour/nuit magnifique et qui font que c’est un réel plaisir de se balader dans la ville, j’ai également apprécier la qualité du design et de l’animation de notre homme araignée. A noter que votre costume subira des dégâts durant vos exploits. On n’en dira pas autant pour tous les autres personnages, protagonistes compris: n’ayant visiblement pas bénéficié de la même attention que pour Spiderman, ils semblent complètement taillés à la serpe. De plus, les personnages de Gwen ou de Curt Connors ressemblent très peu à leurs homologues cinématographiques. On pestera par contre contre la caméra qui est assez souvent dans les choux, quand vous vous retrouvez en face d’un building ou que vous tentez de vainement de repérer vos ennemis durant les combats au corps-à-corps. La bande son est quant à elle assez réussie, accompagnant majestueusement vos exploits notamment lors de vos passages en ville.Les fans apprécieront enfin de pouvoir débloquer différents costumes en terminant le jeu pour habiller Spiderman dont un skin de Stan-Lee, le créateur de Spiderman.

Avec The Amazing Spiderman, le studio Beenox parvient à remplir son cahier des charges avec le minimum que l’on en attendait et nous livre une adaptation finalement assez convaincante pour tout fan des aventures de l’homme araignée. Accessible et facile à prendre en main, le jeu est résolument tourné vers le grand public. On passera un bon après-midi en sa compagnie et même si l’aventure est assez courte (6-7 heures), on s’amusera à réaliser les quelques missions annexes juste pour admirer notre tisseur de toiles. Les gamers resteront eux sur leur faim. Que cela ne vous empêche pas d’aller voir le film !

The Amazing Spiderman est actuellement disponible sur consoles Xbox 360 et Playstation 3.

Note:

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