TEST – Asterisk War: Phoenix Festa PSVita
|Bien qu’elle accuse le coup en Occident , la Playstation Vita bénéficie en revanche d’arrivages réguliers de titres inédits au Japon, comme Asterisk War: Phoenix Festa.
Diffusée l’année dernière, la série animée japonaise The Asterisk War relate les événements se déroulant à Rikka, la Ville Académique sur Eau (Academy City of the Water). Egalement surnommée « L’Astérisque », elle est célèbre pour être la plus grande scène du monde de l’Asterisk War, la guerre des étoiles. C’est à cet endroit que les Genestellas, des humains possédant des superpouvoirs, s’affrontent lors d’événements appelés « Festas« . Réparties sur six académies différentes, les Genestellas s’y disputent la suprématie de la ville. Venant de l’académie Seidukan, Ayato Amagiri arrive à Rikka avec l’intention de retrouver sa sœur disparue.
C’est par un hasard malencontreux qu’il fait la connaissance de Julis-Alexia von Riessfelt, première princesse de la petite République de Lieseltania. Surprise en sous-vêtement, Julis rentre dans une rage folle et décide de provoquer Ayato en duel. Fort heureusement pour lui, la présidente du conseil des élèves, Claudia Enfield, était dans les parages et lui sauve la mise. Le destin allait cependant amener à rapprocher le jeune arrivant et la princesse pour former un duo de combattants hors-pair en vue du prochain événement Phoenix Festa.
La Guerre des (petites) Etoiles
Le jeu A.W: Phoenix Festa reprend à la lettre les événements de la série animée. Le joueur incarne Ayato et fait son entrée à Rikka. On fait la rencontre de Julis, Claudia ainsi que des autres protagonistes de la série animé: son ami d’enfance Sasamiya Saya, la jeune Tôdô Kirin, et son colocataire Yabuki Eishirô. Votre vie d’étudiant sur le campus est organisée dans la perspective de votre participation au prochain grand tournoi Festa. Avant cette échéance, le joueur se référera sans cesse à son calendrier pour remplir ses journées : duels pour améliorer votre classement, petits jobs, entraînement et récupération. En dehors de ces phases nécessaires de préparation pour le tournoi, vous aurez le loisir d’aller jouer les séducteurs auprès des filles du campus.
Logiquement, vous vous rapprocherez de Julis lors de votre première partie mais il est aussi possible de s’intéresser à Saya, Kirin et même à votre supérieure Claudia: en usant de petits cadeaux, de sorties entre amis ou de duels amicaux, elles tomberont sous votre charme et vous récompenseront en points d’expérience. C’est aussi par ce moyen que vous parviendrez à recruter votre partenaire de tournoi. Plus votre côte sera élevée auprès de votre coéquipière, plus vous aurez de chance de déclencher une attaque en duo. Attention : le temps imparti est limité et il vous faudra faire vite pour convaincre votre amie de vous rejoindre. Ce qui n’est pas toujours simple car on est tenté de renforcer les compétences d’Ayato et de récolter de l’argent via les missions des jobs. L’argent remporté vous servira à faire des emplettes comme acheter ou améliorer des armes (appelés Luxes), s’approvisionner en nourriture ou en objets à offrir.
Asterisk et péril
Que ce soit à deux ou en solo, les duels se déroulent dans des arènes fermés. On a la possibilité de foncer, de se mettre en défense, de cibler son adversaire, de lancer une attaque proche ou à distance, l’attaque étant fonction du type d’arme dont vous disposez: épée, couteau, gants armés, fusil…
Il est possible d’exécuter une super attaque si votre barre de Prana est suffisamment remplie, le Prana s’emmagasinant au fur et à mesure de vos attaques. En général, les combats s’avèrent assez basiques: on localise l’ennemi, on pare les attaques ennemis ou bien on lance l’offensive avec une série de combos où l’on martèle Carré et de temps en temps Triangle. Les attaques aériennes sont possibles mais peu fréquentes. En fonction de son personnage, on pourra aussi opter pour les tirs à distance afin de couvrir son partenaire.
A l’image de la série Senran Kagura, le schéma tactiques des affrontements est assez répétitif sans offrir une grande subtilité, avec des ennemis se différenciant principalement par leurs armes, leurs Super et leur tenue vestimentaire assez fan-service. L’IA étant totalement aux fraises, le niveau de difficulté s’avère faible et il est relativement facile de boucler la campagne solo sans forcer, le tournoi Festa s’avérant être une formalité. On peut d’ailleurs s’interroger de l’intérêt pour Ayato d’acquérir d’autres armes alors qu’on lui octroie d’entrée de jeu une arme surpuissante, la Ser=Versta.
Arrêtons-nous deux secondes sur les autres modes de jeu proposés: le mode Battle a un intérêt limité puisqu’il vous propose de combattre contre l’ordinateur ou un humain (en ad-hoc seulement) avec les combattantes débloquées, dans la tenue et l’équipement de votre choix; le mode Survival se montrera un peu plus convainquant à partir du 30ème combat où la difficulté monte un ton au-dessus sachant qu’il vous faudra arriver à 100 combats sans perdre pour le boucler. Mouif.
Asterisk War : Phoenix Festa est actuellement exclusivement disponible sur console PSVita (uniquement en version dématérialisée).
VERDICT
JEU - Asterisk War: Phoenx Festa PSVITA
Sans surprise, cette adaptation de l’animé Asterisk War se destiné en principalement aux férus de la série TV. Et même à eux, il n’apporte rien de plus au niveau scénaristique sur son univers, si ce n’est de revivre l’histoire et de côtoyer les personnages. On s’amusera un temps à découvrir les Super de chacune des protagonistes, à enchaîner les missions des jobs à la difficulté croissante et à débloquer quelques jolies scénettes de nos héroïnes. Cet Asterisk aurait cependant eu besoin d’un peu de potion magique pour se rendre davantage intéressant. En l’état, pas de quoi crier « Avé César! »: circulez, y’a rien à voir!
On adore…
- Le chara-design manga d’Okiura (God Eater: The Summer War)
- Les combats en duo
- La variété des Luxes
- le générique de fin rigolo…
- Une exclusivité PSVita tout de même
On déteste…
- Un moteur 3D du pauvre
- Des arènes de combat sans saveur
- Des combats au schéma répétitif et brouillon
- Ayato et sa Ser=Versta : surpuissants dès le début. Quel intérêt?
- Survival et VS: oui mais encore ?
- Uniquement en dématérialisé + absence de localisation en français : le combo « as usual » pour une sortie en Europe
Test réalisé à partir d’une version dématérialisée