Lumière sur… Hitman Absolution: Natural born killer

« My name is Hit, Hitman ». S’il n’arbore pas de double zéro, c’est que l’agent 47 n’a finalement que très peu de point commun avec l’ami James. Si ce n’est sa redoutable efficacité à se débarrasser de ceux qui barrent sa route. Hitman Absolution signe le grand retour du tueur au matricule frappé sur son crâne chauve désormais sur les consoles HD.

On avait laissé l’agent 47 il y a six ans avec un épisode Contracts mitigé. Ensuite, l’agent 47 s’était tourné vers les projecteurs d’Hollywood avec la sortie d’un film en 2007. Puis, plus rien… jusqu’à aujourd’hui ! Désormais sous l’aile bienveillante de SquareEnix, on savait la série entre de bonnes mains au vue de ce qu’a réalisé l’éditeur japonais lorsqu’il reprend en mains des licences d’Eidos pourtant en perte de vitesse. Deus Ex et Tomb Raider en sont la meilleure illustration, la renaissance de ces deux séries prouvant le savoir-faire de la société à l’origine des Final Fantasy. De bonnes augures donc pour ce Hitman Absolution qui d’emblée par sa réalisation, s’annonce solide.

La presse est ainsi abreuvée depuis plusieurs mois de séquences cinématiques issues du jeu, pour le moins alléchantes. Il en est de même pour la séquence qui démarre cette preview que m’a présenté l’éditeur SquareEnix, où l’on voit l’agent 47 sous une pluie battante, mettant à l’abri une jeune fille. Les textures sont superbes et les graphismes se montrent remarquables de réalismes. Pour arriver à ce résultat, le studio IO Interactive a longuement travaillé sur son nouveau moteur 3D baptisé Glacier 2. en toute sincérité, n’ayant pas joué au précédent épisode Hitman Contracts, je ne pourrai vous en dire davantage sur la trame, si ce n’est que cette épisode semble nous en dévoiler davantage sur la personnalité de l’agent 47. Le titre profitera également d’un mode en ligne novateur intitulé Contrats: il donnera la possibilité aux joueurs de créer leur propre contrat (niveau, cible, arme à utiliser) et de les partager ensuite: en fonction de votre capacité à remplir chaque contrat, vous serez récompensé en monnaie sonnante et trébuchante !

Le niveau qu’il m’a ainsi été donné de découvrir manette en main se déroule dans Chinatown à New York. L’agent 47 a pour mission de tenter de se faufiler au travers de la foule dans un marché local en tentant de se rapprocher de sa cible, un homme important protégé par des policiers. Pour ne pas éveiller les soupçons, il vous faudra agir de manière réfléchie au risque de très vite voir la scène dégénérée: tout échec se solderait par une fusillade en plein marché où vous avez très peu de chances de vous en tirer.

Comme dans les précédents épisodes, l’interactivité avec l’environnement est à la base du concept même d’Hitman: il vous est toujours possible de vous travestir en attirant un policier dans un coin par exemple pour lui prendre son uniforme et vous mêler à ses congénères grâce au mode Instinct. Ce dernier vous aidera également à la localisation des objectifs, connaître le parcours de vos objectifs et la détection des objets interactifs. Il vous faudra alors subtiliser différents objets en toute discrétion et les transformer en arme mortelle comme une bouteille en verre, un pied de biche ou un simple couteau de cuisine posé sur un comptoir. Dès lors, tout un travail d’observation sera mis en exergue sur votre environnement, le comportement de votre cible et de ses déplacements. Jusqu’au moment où vous trouverez une faille, le moment propice où vous pourrez prendre en otage votre homme en le menaçant d’un couteau, vous en servir de bouclier avant de vous en débarrasser.

La liberté qu’offre Hitman Absolution se montre jouissive à chaque instant de jeu. Elle permet au joueur de se plonger dans le récit, d’être totalement happé par l’ambiance environnante. Un long travail d’investigation et de réflexion sera primordial pour aborder avec réussite les différentes situations proposées par ce cinquième volet.

Les nouveaux venus dans la série risquent par contre d’être un peu déroutés par cette soudaine liberté plus poussée que dans un Assassin’s Creed, au risque de se faire canarder par ses ennemis sans trop savoir pourquoi:  pour l’heure, il ne m’a pas été possible de voir quelle était la marge de progression dans la maîtrise de l’art de l’assassinat de l’agent 47. Faisons confiance aux équipes de IO Interactive pour que cet aspect sera correctement implémenté dans la version finale prévue pour le 20 novembre sur PC, PS3 et Xbox 360, qui s’annonce de toute façon très prometteuse et riche en émotions.