CRITIQUE DVD – Fast and Furious 8
|Attachez bien vos ceintures : Fast and Furious 8 va vous souffler dans tous les sens du terme pour sa sortie en DVD!
Si vous avez manqué la sortie de Fast and Furious 8 au cinéma, il est grand temps de vous rattraper avec la sortie DVD et Blu-ray ce mois-ci (16 août)! Souvenez-vous : on avait laissé notre bandes de conducteurs fous sur un émouvant adieu pour le ô combien regretté Brian O’Conner / Paul Walker dans Fast and Furious 7. On retrouve pourtant notre couple de tourtereaux Dom (Vin Diesel) et Letty (Michelle Rodriguez) filant le parfait amour en vacances à Cuba.
Tout semblait aller dans le meilleur des mondes avant qu’une mystérieuse inconnue du nom de Cipher (Charlize Theron) ne vienne faire une étrange proposition à Dom: travailler pour elle en échange de la possibilité de revoir son ex-femme qu’il pensait morte. Sauf que cela passera par des missions aux quatre coins du globe afin de dérober des armes militaires destructrices. Mais le plus grand défi pour Dom sera celui d’affronter ses propres frères d’armes et surtout sa bien-aimé Letty, qui ne le reconnaît plus.
D’emblée, Fast and Furious 8 réalisé par F. Gary Gray place la barre très haut dans le genre des films à grands spectacles. Impossible de reprendre son souffle devant une telle débauches de cascades toutes aussi spectaculaires les unes que les autres, à l’image de cette affrontement « à la David contre Goliath » en plein cœur du Cuba de l’après Fidel Castro ou cet incroyable final au milieu des glaces de l’Islande. J’ai réellement pris plaisir à retrouver tous les membres de la « famille Fast and Furious ». Vin Diesel bien sûr même s’il est toujours aussi prompt au « 100% action 0% dialogue ». Impressionnant par sa puissance, Dwayne Johnson a ce côté gros nounours viril mais attachant. Jason Statham est ici excellent dans son rôle de bad guy qui fait sa propre auto-dérision. Charlize Theron se montre quant à elle assez convaincante dans le rôle de la grande méchante hackeuse prête à tout pour dominer le monde.
Et lorsque les crédits commencent à défiler, on se dit qu’on a passé un super moment, le genre de film où on met son cerveau en mode OFF et qu’on va visionner avec un rictus tellement bête qu’on supporterait même les blagues vaseuses des Dumb & Dumber black. Car l’expression « plus c’est gros, plus c’est bon » prend tout son sens ici : à titre d’exemple, l’incroyable séquence de pluies de voitures au cœur de New York renvoie directement Michael Bay et ses Transformers à leurs études !
Les coulisses des bonus valent également le coup d’œil, entre les séquences coupées, les bagarres et surtout les secrets derrière les grosses cascades dont est truffé le film. Assurément, ce Fast and Furious 8 démarre cette nouvelle trilogie sur les chapeaux de roue : vivement Fast and Furious 9 !