CRITIQUE CINE – La Princesse et la Grenouille
|appartenait à la 3D. Quelques années plus tard, Disney retourne sa veste et annonce la production d’un nouveau dessin animé en 2D traditionnelle. Un revirement sans doute expliqué par l’attrait
quasi-intact du public pour cette forme d’animation, au regard du succès de productions européennes et asiatiques sortis après la fin de l’hégémonie Disney sur la 2D.
Disney « crôa » à nouveau en la 2D
la 2D ne sonne pas pour autant le glas des autres productions 2D en cours. Au contraire même. Ce retour au premier plan de la 2D est une excellente nouvelle pour tous les amoureux d’animation. La
richesse de ce média repose naturellement sur la diversité de ses moyens d’expression : 3D, 2D classique et le stop – motion en sont les principaux porte-drapeaux. Chacune de ces techniques
possèdent bien entendu leurs avantages et inconvénients, mais au-delà de cet état de fait, leur perception se veulent radicalement différentes, générant des formes d’émotions bien spécifiques à
chaque technique utilisée.
La Princesse et la Grenouille signe donc le retour de Disney à ses premiers amours. Une bonne nouvelle qui n’impliquait cependant pas que cette cuvée 2009 allait être une réussite. Il faut
dire que les dernières productions Disney bien que toujours soignées n’avaient cependant plus l’aura des films de la grande époque Disney des années 80-90. C’est donc un énorme pari dans lequel
la firme a décidé de se lancer : redonner goût à la fameuse magie Disney comme à la belle époque. Et quoi de mieux que de mettre en scène ce dans quoi il s’est fait une véritable
spécialité : la princesse et la magie. C’est tout l’objet de ce nouveau film, voyez-plutôt…
Il était une fois… une grenouille?
Le film prend place au début du XXème siècle à la Nouvelle Orléans, célèbre port où les travailleurs immigrés se rendent en masse pour y trouver du travail. On peut distinguer deux population à
l’époque : la classe des travailleurs noirs souvent en proie à la pauvreté et la classe noble des blancs qui jouissent d’un cadre de vie aisé. La petite Diana fait partie de ces familles
noires modestes. Depuis toute petite, elle nourrit le rêve de pouvoir ouvrir son propre restaurant. D’un tempérament pugnace et déterminée, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir
à ses fins, économisant jour après jour les maigres revenus que lui rapportent son travail de serveuse. Jusqu’au jour où l’arrivée d’un prince bon vivant mais fauché va bouleverser son
existence : dupé par un manipulateur vaudou, le prince se retrouve malgré lui transformé… en grenouille ! Bien évidemment, la rencontre entre Diana et le prince grenouille était à
prévoir et se fit par hasard, lors du dîner de réception. Une rencontre bien malheureuse pour Diana, déguisée en princesse à ce moment là : croyant pouvoir délivrer le prince de son
sortilège, elle l’embrassa pour n’obtenir pour résultat de se transformer à son tour en grenouille ! La suite, je vous la laisserai la découvrir par vous-même…
Lasseter: le vrai génie de la lampe
« cash-back », un seul homme: John Lasseter. Ce surdoué de l’animation a fait nos rires et pleurs devant le grand écran à coup d’Aladin, Toy Story, Monde de Némo et autres Indestructibles. Excusez
du peu! Lorsque certains prédisaient la fin définitive de la 2D avec la disparition des celluloïdes, table éclairante, gouaches et pinceaux au profit des tablettes graphiques et ordinateurs pour
la 3D, qui aurait bien pu parier sur le retour de la 2D en 2010?
Pour ma part, je pense mettre aux crédits de ce retour aux sources les studios d’animations européens et japonais: le succès de films d’animation 2D ces dernières années (films des studios
Ghibli, productions de Satoshi Kon, d’Otomo, Les Triplettes de Belleville, etc.). Ces inspirations, on le ressent dans les travaux de Lasseter et son amour de raconter des histoires. Et c’est
bien ce qu’on retrouve dans « La Princesse et la Grenouille »: l’animation au service de l’histoire. On rit, on s’émeut, on pleure: des émotions que seules les grands films d’animations arrivent à
insuffler par magie. Ce film est un condensé de tout ce qui a toujours fait le succès des films de Disney: des princesses, un grand méchant, de la magie et sorcellerie, de l’humour, des chansons
et un happy-end. Ce film mérite de figurer au panthéon des grands films aux côtés des autres classiques de Disney, pour ce qu’il est et pour tout ce qu’il représente pour l’avenir de l’animation
2D. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs: allez le voir car de son succès dépend l’avenir de l’animation 2D!
Concours: Gagnez 2 places pour l’Avant-Première de « La Princesse et la Grenouille »!
janvier prochain! Pour cela, rien de plus simple: il vous suffit de laisser un petit commentaire me disant quel est votre film d’animation 2D préféré issu des Studios Disney et ce qu’il
représente pour vous. A l’issue du concours, fixé au 24 décembre à minuit, je sélectionnerai le meilleur commentaire. Bonne chance à tous! 🙂
Mon film Disney en 2D préféré est sans aucun doute « Cendrillon ». J’ai toujours été fasciné par la transformation de Cendrillon. Car je l’ai vu quand je l’étais petite et je rêvais d’avoir une aussi
jolie robe que Cendrillon. Et j’enviais cette relation que Cendrillon avait avec les animaux, elle n’était jamais seule et les rats lui apportaient de la joie XD
La morale à la fin du film me tient particulièrement à coeur car elle nous dit de ne jamais abandonner l’espoir d’être heureuse, tout le monde ayant le droit au bonheur.
Enfant, Cendrillon était mon modèle, car elle était toujours gentille et respectueuse avec tout le monde, chose assez difficile à faire 😀
mon Disney préféré reste Blanche Neige, que je revois avec toujours autant de plaisirs avec ma fille de 4 ans. Tout simplement parceque c’est mon premier souvenirs de petite fille et d’opération
presse 🙂 Je suis allée voir ce film lors de sa « re-sortie » aau début des annéees 80, et la socière me faisait tellement peur que je me cachait dans mon manteau. Quand je raconte cette anecdote à
ma fille, elle me prend dans ses bras, et me dit « t’inquietes pas ma maman, je suis la », ces deux histoires mélées, font de Blanche neige le plus beau des Disney pour moi. Bonne journée.
bon c’est pas super mais j’ai dit la vérité !! 😀
« Je pourrais en citer des dizaines. Lorsque j’étais plus jeune, chaque hiver, j’avais le droit d’aller voir un chef d’œuvre Disney au cinéma. Et aujourd’hui encore, je les regarde sans me lasser
(je collectionnais les DVD, et je les remplace par les Blu-ray maintenant 🙂 et je repense à chaque fois à l’émotion que m’ont procuré ces films la première fois que je les ai vu.
Enfin bref, j’ai vu tous les 2D Disney (bien sûr les Blanche-Neige, Peter Pan, Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, Bambi, Dumbo, Pinocchio, etc. je les ai vu en cassette vidéo) et je les ai tous
aimé. Mais mon coup de cœur va (comme beaucoup) au Roi Lion. J’avais été le voir au cinéma avec mon école, au Grand Rex, avec la féérie des eaux et tout le tralala quoi ! C’était la sortie de
l’année… Au début, j’étais un peu sceptique car j’étais habituée aux princesses et aux princes et lorsqu’on m’a dit que dans le Roi Lion il n’y avait pas un seul être humain, ma réaction de pré-ado
rebelle a été « ouais c’est nul héééé ».
Je regarde donc ce chef d’œuvre et lorsque les lumières se rallument dans la somptueuse salle du Grand Rex, j’avais les yeux rouges tellement j’avais pleuré (bien sûr, on s’est foutu de ma gueule).
Jamais un dessin animé ne m’avait procuré une telle émotion… La rupture radicale avec les anciens chefs d’œuvre, l’émotion qu’ils ont réussi à « incorporer » aux animaux, l’apprentissage de la vie,
la mort, la haine, la jalousie, l’envie, le pouvoir, etc. Tout y est. Sans parler des dessins magnifiques et des chansons que je connais encore par cœur aujourd’hui (ne me demandez pas de vous les
chanter :). Le Roi Lion est en plus très drôle et je me rappelle encore du fou rire que j’ai eu lorsque Simba est adulte et que Nala explique à Timon et Pumba que Simba est parti affronter Scar son
oncle, et bien sûr, Timon et Pumba qui ne comprennent rien et s’emmêlent les pinceaux avec Oscar l’oncle de Pumba, etc. Quelques mois après, j’ai remué ciel et terre pour que mes parents m’achètent
la cassette vidéo… Je ne lâchais plus, je connais tous les dialogues et pourtant, je ne m’en lasse pas. Quelques années plus tard, j’ai acheté le coffret collector en DVD (en 2004 ou 2005 je crois)
et là, j’attends impatiemment le Blu-ray pour revoir encore et encore ce chef d’œuvre.
Et je vous garantis que l’émotion est intacte puisque début 2008 je suis allée voir Le Roi Lion à Mogador avec mon chéri et pow !! Re-claque. Je me retenais de pleurer dès la première minute du
spectacle sur la chanson (avec paroles modifiées) du cycle de la vie, tellement c’est beau, intense etc.
Bien évidemment, je suis une grande fan de Disney (une des plus grandes ?? :D) et j’aime tous les films Disney (2D et 3D – sauf Chicken Little peut-être)… Mais le Roi Lion est à part pour moi.
J’ai le droit de dire pourquoi j’aime aussi Tarzan, Cendrillon, Peter Pan, etc ou faut que je m’arrête là ?? 😀 »
Le meilleur film 2D de Disney pour ma part, c’est Lilo & Stitch qui montre encore une fois dans tous les Disney que l’apparence ne compte pas et que tout le monde peu faire preuve de bonté =D
Le Disney qui m’a le plus marqué est sans doute « Taram et le chaudron magique » !!!
Pas de chansons, pas de prince charmant, mais un univers sombre teinté de magie, un héros maladroit au grand cœur (comme Moustique, dans Merlin l’Enchanteur, à qui il ressemble beaucoup), des
personnages attachants, un méchant terrifiant…
Je l’ai revu récemment et, bien que les studios Disney l’aient longtemps renié, ce film reste un vrai chef d’œuvre !