TEST – Ratchet & Clank : Into the Nexus PS3

RATCHET & CLANK : INTO THE NEXUS – Le duo inséparable du studio Insomniac Games est de retour sur nos consoles de salons pour notre plus grand plaisir. Après s’être une longue période de break pour s’aventurer dans des genres multiples (FPS, party-game, Baston, tower defense…), Ratchet & Clank reviennent enfin à leur premier amour dans une aventure inédite: le jeu de plateforme / shooter !

ratchet & clank

Quatre : c’est le nombre d’années qui nous sépare de la dernière véritable aventure de notre duo de choc. Depuis A Crack in Time, les fans des aventures de Ratchet & Clank sont restés sur leur faim. Pire: il faut remonter Opération Destruction en 2007 pour évoquer une aventure digne de ce nom. L’annonce de l’épisode Into the Nexus était donc en soi une bonne nouvelle, qui plus est qu’elle constitue sans doute la dernière apparition de Ratchet & Clank sur la console Playstation 3. Insomniac Games avait d’ailleurs fait monté la sauce, en précisant qu’il s’agirait d’une nouvelle aventure captivante avec son lot de nouveaux protagonistes et nouvelles armes, dans la lignée de Tools of Destruction et Crack in Time.

ratchet & clank

Et ils n’ont pas menti puisqu’on retrouve notre lombax toujours en quête des siens au travers des galaxies. Alors que nos héros ont pour mission d’escorter un transfert de prisonniers, les faux jumeaux Prog, Vendra et Neftin, parviennent à s’évader. Ces derniers se sont donnés pour objectif d’ouvrir une porte dimensionnelle Nether afin de faire venir le chef des Nethers, Mr Eye. Ratchet & Clank vont devoir se lancer dans une course poursuite inter-planétaire pour tenter de retrouver les jumeaux et empêcher la menace de l’invasion Nether.

ratchet & clank

On adore…

C’est toujours une joie que de découvrir les nouvelles péripéties du plus célèbre duo de la galaxie! Durant plus de treize ans, la série s’est faite un nom, posant son empreinte dans le style de plateforme / shooter. Elle a toujours su briller grâce à la qualité de sa réalisation, le charisme de ses personnages, la diversité de son gameplay et l’humour omniprésent de son univers. Cet nouvel épisode ne déroge pas à la règle et on retrouve nos héros avec toujours autant de fougue : Ratchet et son arsenal digne d’un couteau-suisse et Clank, ce cousin germain de R2-D2 en bien plus bavard  mais aussi plus sage. Ensemble, ils offrent une balance équilibrée entre phases d’action bien pêchues et phases de plateformes avec une dose de réflexion. On prend d’ailleurs toujours autant de plaisir à récolter le moindre boulons qui traine dans les parages en vue de l’achat de nouvelles armes. En véritable marque de fabrique de la série, ces dernières de montrent toujours aussi loufoques même si pour la plupart déjà vues : du lance-freezer qui gèle vos ennemis sur fond de chants de Noël, aux boites à cauchemar pour terrifier vos ennemis à l’incontournable Mr Zurkon en grand protecteur.

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Les premières minutes sont d’ailleurs assez trépidantes, avec une séquence en apesanteur façon Gravity assez fun. L’innovation majeur de cet épisode réside dans la possibilité de créer des ponts gravitationnels, donnant lieu à quelques casse-tête bien vus. La variété des situations est appréciable, entre l’utilisation des bottes anti-gravitationnelles et les phases en jet-pack. On passera également un bon moment dans l’arène des Destructofolies où il faudra survivre aux attaques et vagues d’ennemies le plus longtemps possible: en tout, ce sont quatre trophées (bronze, argent, or et platine) qu’il vous faudra gagner avec de grosses récompenses à la clé. Bon point également pour les phases Clank en 2D façon Limbo dissimulées dans des failles du Nexus: on joue avec l’apesanteur du robot pour tenter de se sortir d’un labyrinthe bourré de pièges en tout genre. Le level-design est remarquablement bien pensé lors de cette séquence. Mention spéciale enfin aux doubleurs de nos deux héros, toujours au rendez-vous.

ratchet & clank

On déteste…

Bien que la réalisation s’avère honnête dans l’ensemble, il est clair qu’elle n’atteint pas le niveau d’Opération Destruction. Une remarque valable surtout pour le contenu proposé, assez chiche au final. Avec une impression d’être davantage dirigé qu’à l’accoutumée, le mode solo se boucle d’une traite le temps d’un après-midi, avec cinq planètes en tout et pour tout. On passera heureusement un peu plus de temps grâce dans les quêtes annexes comme les Destructofolies et les missions du contrebandier. Soit. Et pourtant, on un pincement au cœur en voyant l’arsenal de Ratchet comme bridé , avec bons nombres d’armes disparues avec ce volet.Et même si le joueur passera un bon moment en se mettant dans la difficulté la plus élevée, le jeu ne se montre pas d’un niveau insurmontable en règle général, à l’image des boss assez vite expédiés à l’exception du dernier. Enfin, je ne peux que regretter que le titre ne soit pas proposé en version jouable sur Playstation Vita comme cela avait été le cas pour Ratchet & Clank : Q Force.

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Avec Ratchet & Clank, la formule fonctionne toujours et prouve encore une fois toute la maîtrise du studio Insomniac Games dans le genre. Néanmoins, on aurait aimé une sortie plus « grandiose » pour les probables dernières aventures de nos héros sur Playstation 3, davantage dans la lignée d’un Opération Destruction qu’une aventure secondaire. Alors, même si l’aventure Into The Nexus s’avère agréable à suivre avec son lot de bonnes idées, sa brièveté, l’absence d’une version PSVita en cross-buy et la faiblesse de son contenu font que la pilule des 30 euros a un peu de mal à passer cette fois-ci…

Ratchet & Clank : Into the Nexus est actuellement disponible exclusivement sur console Playstation 3.

Note :

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