TEST – Liberation Maiden iOS

Liberation Maiden iOS – Jusqu’ici cantonné à la console 3DS, voilà que Liberation Maiden débarque sur les support mobiles iOS. Ce jeu issu de la compilation Guild 01 et imaginé par Suda 51 profite au passage d’un traitement graphique HD enfin digne de ce nom.

liberation maiden 3ds

C’est peu de dire que l’attente autour de Liberation Maiden était double. D’une part, un jeu du créateur japonais barré de No More Heroes et Lollipop Chainsaw, Suda 51, sur la console portable Nintendo 3DS, voilà un choix qui a de quoi surprendre. D’autre part, les premières images dévoilées étaient alléchantes, mêlant séquences animées manga de toute beauté et phases de shoot en mecha « façon Macross ». Ça en jetait un max et la promotion marketing de la compilation Guild01 au Japon par son producteur Level-5 ne s’y était pas trompé en mettant le jeu en avant. Une façon de faire qui n’était pas sans rappeler un autre maître-étalon dans le domaine: Zone of the Enders.

liberation maiden

Liberation Maiden vous met dans la peau de Shoko Ozora, une jeune fille bien élevée aux grandes responsabilités. Si l’Allemagne a sa chancelière Angela, le New Japan de Suda51 a la jeune femme pour présidente ! Ayant la destinée de l’humanité entre ses mains, quoi de plus normal qu’elle combatte à bord de son Liberator, Kamui, gigantesque robot volant de son état et surtout à la force de frappe colossale. Il lui faudra bien ça pour parvenir à protéger la Terre de ces envahisseurs venus d’ailleurs. Un scénario aussi basique que fantasque, où l’on retrouve les thèmes de prédilections de Suda51: les femmes, les mechas et la thématique arcade.

liberation maiden

Comme dans sa version 3DS, on reprend donc le système de commande du Kamui en mode entièrement tactile. La jouabilité semble néanmoins plus intuitive et plus aisée sur support iOS, notamment iPad. Avec la main gauche, on contrôle les déplacements du robot; avec la main droite, on locke les ennemis avant de lâcher les salves de tirs. Seul bémol: il faudra choisir entre les placements latéraux et les déplacements libres en enclenchant un bouton. Une fonctionnalité plus souple sur 3DS puisqu’il suffisait de maintenir le bouton L appuyé ou non. Pour le reste, le contenu reste strictement identique avec sa trame principale toujours aussi courte en cinq niveaux, ses quelques missions secondaires et ses séquences cinématiques animées. Le gros apport de ce portage réside dans ses graphismes enfin en haute définition et son animation moins sujets aux ralentissements intempestifs. On peut enfin admirer le travail de mecha-design du jeu !

liberation maiden

En dépit de cela, on conserve encore ces soucis assez gênants de caméras. Côté bonus, rien de neuf si ce n’est l‘ajout de succès à débloquer et d’un système de ranking via le Game Center. On aurait souhaité quelques ajouts supplémentaires pour le coup comme des modes de jeux du style Time Attack et autre Battle Mode. Un effort a par contre était fait sur le prix puisque le jeu se retrouve au tarif plus doux de 4,49€ au lieu des 7,99€ de sa consœur 3DS. A ce tarif, le détour vaut davantage le coup…

liberation maiden

Sans fioriture, Liberation Maiden bénéficie d’un portage au sens strict du terme. Contenus et campagne solo identique, les connaisseurs se satisferont principalement de sa jouabilité améliorée et surtout de graphismes revus à la hausse. Fini donc la bouillie de pixels auxquels nous avait habitué la console 3DS: ici la haute définition fait des miracles et permet de (re)découvrir le titre toujours accompagnée de son excellente bande son. La version iPad est celle que je vous recommande, surtout au tarif de 4,49€ pour le coup.

Liberation Maiden est disponible exclusivement en téléchargement sur iTunes pour iPod Touch, iPhone et iPad à partir de la version iOS 5.0. Egalement disponible en téléchargement sur l’eShop de la console Nintendo 3DS.

Note:

[scrollGallery id=5]

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Vous aimez ce blog ? Faites-le savoir !