TEST – Girl Fight PS3

GIRL FIGHT – Puppeteer, Beyond Two Souls, Pokemon XY, etc. Face à cette hécatombe de blockbusters ces derniers jours, on en viendrait presque à oublier que des titres de secondes zones continuent à sortir de leur côté. Et quand on voit un titre comme Girl Fight, on se dit qu’ils font bien de ne pas trop se faire remarquer…

girl fight

Son titre ne laisse la place à aucun doute : Girl Fight met en scène la gente féminine dans des combats en arène. Ça ne vous rappelle rien ? Bref, au total, ce sont 8 combattantes qui vont devoir en découdre lors d’un tournoi planétaire organisé par la Fondation, un organisation scientifique mystérieuse qui s’est donné pour objectif d’utiliser les pouvoirs Psi de ces femmes fatales en armes destructrices. Tout un programme…

Girl Fight

On adore…

Forcément, en prenant comme modèle les ténors du genre (Dead or Alive, Virtua Fighter, Mortal Kombat, Tekken), on y retrouve pas mal de similitudes. A commencer par la jouabilité. Composée de quatre boutons (poing, pied, défense, prise), le jeu développé par Kung Fu Factory est davantage basé sur des enchaînements de coups plutôt que sur les coups spéciaux. Chaque combattante bénéficiera d’une liste d’une trentaine de mouvements pouvant être reliés entre eux pour créer des combos. Une voix-off commentera le niveau de vos attaques durant les combats. A cela, viendra s’ajouter un système de cartes de bonus/malus : avant chaque combat, le joueur aura la possibiltié d’affecter jusqu’à 2 cartes spéciales pour booster son combattant comme une armure, des coups plus forts, etc. Ces cartes seront déblocables grâce aux points cumulés durant vos combats. Les affrontements sont plutôt nerveux et on parvient à enchaîner assez rapidement les combos à la manière de Mortal Kombat.

Girl Fight

On déteste…

Lorsqu’on lance Girl Fight, on peut se poser la question de la cible du joueur pour lequel ce jeu est destiné. S’agit-il des fans de jeux de combat ou des otakus tout simplement ? Car la réalisation est si médiocre (pour ne pas dire désastreuse) qu’il me semble inenvisageable qu’on puisse mettre un centime dans cette pure arnaque. A commencer par les combattantes aussi charismatiques que des sardines. Si elles parviennent à singer les différents styles de combat de la référence Dead or Alive, leur look est à mourir de rire, terne, sans sex-appeal et de mauvais goût. Ne vous laissez pas tromper par les illustrations racoleuses de cet article : les  personnages souffrent d’un alisasing affreux et l’animation se montre aussi souple que des pantins articulés.

Girl Fight

Les combinaisons de coups sont quasi similaires entre les combattantes et sans originalité. Le mode solo se résume à un enchaînement de combats avec pour seul liant un sous titre censé faire avancer un scénario inexistant. Oubliez également les arènes, d’une laideur sans nom et sans vie. Il ne reste pas grand chose à Girl Fight pour tenter de nous séduire, et ce n’est pas son mode en ligne ou ses bonus moisis (illustrations à débloquer et des biographies inutiles) qui arriveront à relever le niveau.

Girl Fight

Star parmi les éditeurs dans les années 90 avec Stunt Car Racer, Civilization, Might & Magic ou encore la série des Grand Prix, l’éditeur Microprose n’est désormais plus que l’ombre de lui-même. En sortant un titre console comme Girl Fight, c’est faire injure à son glorieux passé vidéoludique. Copier un jeu comme Dead or Alive de manière aussi éhonteuse nous renvoie au temps de la Playstation 2 et même de la PSOne, époque où des jeux de combat sortaient à gogo pour surfer sur la vague du succès de titres références. Girl Fight s’inscrit dans cette mouvance sans gloire. Economisez vos 1,5Go d’espaces disque dur et vos 9,99€ : il y a bien mieux à faire. Et si vous voulez vraiment avoir votre dose de « boobs », allez plutôt télécharger Dead or Alive 5 Ultimate qui est en freeemium !

Vous serez heureux d’apprendre que Girl Fight est disponible en téléchargement sur le PSN et XBLA pour 9,99€. Non, en fait, vous avez raison : on s’en fout…

Note :

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