TEST – Dead Space Ignition PS3

Le retour d’Isaac Clarke est maintenant plus qu’imminent mais vous vous demandez sans doute quels évènements tragiques ont pu conduire notre bon ingénieur à reprendre du service. Et bien voilà peut-être la seule raison d’être de ce titre téléchargeable intitulé Dead Space Ignition.

Le style narratif se présente sous forme de comics animé un peu à la façon de Infamous ou encore d’Uncharted : Eye of Indra. Un choix surprenant mais qui visuellement  parlant laisse à désirer. Tout débute avec les 2 personnages principaux : Franco Délile à qui l’électronique ne semble résister et sa copine Sarah chargée de la sécurité sur la station spatiale La Méduse (The Sprawl) .

La Méduse déploie ses nécro-tentacules

Tout va pour le mieux, ça déconne, ça rigole et puis paf un premier incident électronique surgit mettant à mal la station. Franco le beau gosse est bien sûr contacté pour aller remettre de l’ordre accompagné de sa donzelle mais, et vous vous en doutez, comme un ennui n’arrive jamais seul, un nécromorphe va faire son apparition. Il ne faudra pas bien longtemps à cette chère Sarah, armée d’un cutter-plasma (c’est vraiment l’arme à la mode en ce moment) pour réduire en charpie l’énergumène. Bon je vais la faire court : plus nos amis avancent, plus les ennuis électriques/électroniques se multiplient et plus les sales bestioles vont surgir en horde.

Et là vous vous dites, wouhou ça à l’air super en fait. Et bien pas du tout ! Enfin plus ou moins, si comme moi vous aimez l’univers de Dead Space. Mais qu’on se le dise : l’histoire n’a rien d’extraordinaire et quasi dispensable pour la suite des aventures d’Isaac. Ah et si vous croyez pouvoir un peu zigouiller du nécromorphe, alors là vous vous plantez complètement. Ici nul besoin d’un Cutter-plasma ou autre Trancheur de la mort, le but est assez simple : « pirater » des systèmes électroniques pour rétablir les différents secteurs défectueux de la station.

Piratage = survie ?

Ca paraît un peu bizarre dit comme ça mais pour survivre aux nécromorphes, nos amis l’ont bien compris, il faut pirater. Et oué ! Bon alors voyons comment ça se passe : trois mini-jeux vous sont proposés avec une difficulté croissante au fur et à mesure de votre pseudo-progression. Le premier consiste à faire éviter des obstacles à ce qui ressemble à un serpentin poursuivi par d’autres serpentins, assez nul même si les derniers écrans sont légèrement corsés.

Le deuxième vous obligera à déplacer des espèces de satellite jouant le rôle de miroir pour amener un faisceau d’une certaine couleur à son récepteur respectif. Rien de bien compliqué… Et enfin le ponpon : le troisième mini-jeu vous demandera de balancer des machins ressemblant à des virus le long d’un chemin pour finalement briser une porte de l’autre côté de l’écran. Je sais vous n’avez rien compris mais croyez-moi, il y a vraiment pas grand-chose à comprendre tellement ça n’a aucun intérêt.

Isaac, où es-tu ?

Revenons quand même un peu quand même à la raison de ce jeu téléchargeable que nous a gratifié Electronic Arts à nous petit nouveau fan crédule sans défense. Je préviens : CA VA SPOILER ! Alors sautez ces lignes s’il vous prend l’envie (masochiste) d’y jouer.

[SPOIL] Alors après avoir remis le courant, condamner des portes et tout et tout, voilà que notre pote électronicien (informaticien ? on sait plus trop à la fin, enfin on s’en fout) se retrouve à l’hôpital pour y faire une dernière chose, un truc vraiment important apparemment : réveiller Isaac  de son hyper-sommeil! TADA !

Et oui, c’est la grosse misère, tout le monde se fait trucider, les gars de la sécurité se font hachés menus et quiqui qu’on appelle : Isaac Clarke, le pauvre type qui n’avait rien demandé et qui a dû tout seul se défaire d’un vaisseau infesté. Isaac le gars le plus malchanceux de l’univers ?[/SPOIL]

Sans rien apporter d’essentiel dans l’histoire originale de Dead Space et d’une durée de vie dérisoire, ce jeu aura le mérite de nous dévoiler ce que vous avez (ou non) lu en quelques lignes plus haut. Quant au gameplay, vous l’aurez bien compris, on fera comme si on n’avait rien vu. Enfin on se consolera par le cadeau des développeurs à savoir une combinaison inédite – la Hack suit –  pour Isaac, déblocable dans Dead Space 2, un moyen assez original de déguiser une DLC, on en conviendra.

Note :

Dead Space Ignition est disponible sur le PSN pour 4,99€ et l’équivalent en MSPoints sur le XBLA.

NOTE : Ah et finalement ce papier m’aura pris plus de temps que prévu. C’est quand même fou ce qu’on peut arriver à gratter sur pas grand-chose… ;p Et ne rater surtout pas le (vrai) grand retour d’Isaac Clarke dans Dead Space 2 sur Playtation 3, Xbox 360 et PC aujourd’hui-même !

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