CRITIQUE CINE – Le Cas 39

Parmi les sujets les plus prisés dans les thriller et  autres films d’épouvantes, on trouve les enfants. Entre jeux de cour et cachoteries, Le Cas 39 nous emmène à la rencontre d’une étrange petite fille…

cas39.jpg

Dans Le Cas 39, nous faisons la connaissance d’Emily Jenkins, assistante sociale pour la petite enfance. Elle est passionnée par son métier, peut-être trop même. Au point qu’elle prend le moindre cas toujours à coeur, mêmes les cas les plus désespérés. Jusqu’au jour où elle fera la rencontre d’une petite fille de 10 ans, Lilith Sullivan. Si elle a tout les caractères d’une petite fille ordinaire, un mystère plane sur ses parents qui semblent ne pas vraiment la porter sur leur coeur… au point de vouloir l’expédier en enfer en voulant la brûler dans un four! Devant « la marque d’affection » de ses parents, Emily est déterminée à réagir et de faire de Lilith sa nouvelle protégée. Seulement, les apparences peuvent parfois
être trompeuses et Emily l’apprendra bientôt à ses dépens…

case_39_renee_zellweger_09.jpg

Si les films asiatiques ont rapidement mis en avant les petites filles-monstres (Ring, The Grudge, etc.), cette tendance a également contaminée les films d’Hollywood. Après Esther qui était plutôt réussi dans son approche de la gentille fifille, voilà qu’on nous remet le couvert avec Le Cas 39, réalisé en 2009 et qui sort directement en DVD sans passer par la case cinéma. Ici, c’est Renée Zelwegger, notre Bridget jones internationale, qui se prend au jeu dans ce thriller. Une première pour l’actrice plutôt habituée aux films de comédie romantique. Et c’est bien là le problème: malgré tous les efforts de Renée, elle peine à gagner en crédibilité dans le rôle de tueuse de petite fille. Autant son rôle de Soeur Thérésa au grand coeur lui va à ravir, autant la voir avec un tournevis prêt à en découdre fait limite sourire (même si il y a de quoi péter un câble avec tout ce qui va lui arriver): on en vient presque à s’attendre à un petit gag à la fin de chaque scène d’action.

photo-Le-Cas-39-Case-39-2007-5.jpg

La petite Jodelle Ferland par contre est aussi convaincante que terrifiante: normal puisqu’il s’agit d’une habituée des genres fantastiques avec Silent Hill, Twilight 3 et même le jeu Bioshock 2 où elle doublait les petites soeurs. Un sacré CV déjà pour une gamine de 15 ans: voilà qui est prometteur pour la suite de sa carrière ! En tout cas, elle tient parfaitement son rôle dans ce film du réalisateur allemand Christian Alvart. Une première dans le genre pour ce jeune réalisateur qui petit à petit commence à se forger un nom. Les rumeurs à son sujet font d’ailleurs état d’une adaptation cinématographique du roman Capitaine Flam
(que l’on connaît chez nous surtout en dessin animé) qu’il serait en train d’écrire. Un réalisateur à suivre de près donc.

case_39_renee_zellweger-500x331.jpg

Au final, Le Cas 39 est un film plutôt divertissant mais qui ne révolutionnera pas le genre. Une intrigue finalement assez convenue où on devine très rapidement que les petites cachoteries de la petite Lilith en disent long sur ses origines. Malgré toute la bonne volonté du monde, Renée peine quant à elle à convaincre dans le genre et s’en retournera sans doute à ses rôles de composition qu’on lui connaissait. Les quelques scènes d’action sont pour leur part plutôt bien assurées, ce qui fait toujours plaisir

Note :

« Le Cas 39 » est disponible depuis le 6 juillet en DVD.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Vous aimez ce blog ? Faites-le savoir !